Certifiée par l'Université de Genève en "Troubles du spectre de l'autisme - diagnostic", je suis là pour vous guider et recueillir le maximum d'informations, notamment à travers les tests SCQ/M-CHAT.
Mon objectif est de vous accompagner vers des professionnels spécialisés pour le dépistage et le diagnostic.
Concernant les démarches pour accéder à un diagnostic d'autisme, bien que cela reste complexe en France, plusieurs étapes peuvent être entreprises pour obtenir des réponses de la part de professionnels compétents dans ce domaine.
Aujourd’hui en France, seul un médecin peut poser un diagnostic d’autisme mais de nombreux professionnels peuvent orienter vers les démarches diagnostiques. Théoriquement, n’importe quel médecin, y compris un généraliste (le médecin traitant de la famille par exemple), peut positionner une personne sur le spectre de l’autisme.
En réalité, ce fonctionnement étant peu connu, c’est en
général une spécialité qui relève du champ de la psychiatrie. Le médecin
traitant peut par contre être un relai, s’il est en capacité de déceler les
signes d’un fonctionnement autistique, et orienter la personne ou les parents
vers les démarches du diagnostic.
Les personnes et/ou les familles peuvent
aussi faire appel à un psychiatre spécialisé ou un centre de ressource dédié.
La psychiatrie étant un champ de compétence vaste impliquant de nombreuses pathologies,
tous les psychiatres ne sont pas à même dans les faits de porter ce diagnostic.
Les professionnels peuvent
également être les premiers interlocuteurs dans le cadre d’un dépistage précoce
et accompagner les parents vers les démarches nécessaires.
Consulter un médecin en libéral : en général un psychiatre
et au mieux un professionnel spécialisé dans l’autisme (certains sont même
spécialisés dans un type d’autisme particulier qui n’implique pas de déficience
intellectuelle).
Les neurologues ou neuropsychologues spécialisés dans le
domaine de l’autisme ont également des compétences pour poser ce
diagnostic d’autisme.
L'anamnèse est bien
entendu la première étape, elle constitue également un moment précieux
d’observation de l’enfant permettant de repérer ou non des signes évocateurs
d’un trouble autistique.
Outre le recueil d’informations sur le développement
de l’enfant et l’attention portée aux inquiétudes des parents, le professionnel se renseigne sur les modes de
communication de l’enfant et sur ses capacités à se faire comprendre.
Puis en
situation libre ou semi-dirigée, il procède à une observation méticuleuse et
relève, aidé par des grilles d’analyse de l’ensemble de ces fonctions, les
aspects suivants :
- présence ou non de prérequis à la communication et au langage
verbal (attention conjointe, attention auditive et visuelle,imitation...)
-
modes et fonctions de communication (comment et pourquoi l’enfant communique)
- qualité du langage dans sa dimension pragmatique (utilisation du langage en
contexte, adaptation aux connaissances de l’interlocuteur...)
La Vineland-II est un instrument d'évaluation semi-directif destiné à mesurer l'autonomie et les capacités d'adaptation des personnes à tout âge. Elle examine trois domaines clés : communication, habiletés de vie quotidienne, et socialisation. Pour les enfants de moins de 7 ans, un quatrième domaine, la motricité, est inclus pour offrir une évaluation plus approfondie.
En effet, l’intervention précoce pour les jeunes enfants avec TSA permet de tirer profit de cette plasticité et de cette capacité d’apprentissage présente dans la petite enfance en leur offrant des situations d’apprentissages adaptées pour un développement plus harmonieux. Ces apprentissages pourront favoriser les habiletés de jeu, les capacités cognitives, leur langage et leur envie d’interagir socialement. Parallèlement, ces aptitudes sociales vont amoindrir leurs symptômes autistiques et diminuer leurs comportements à problèmes.